Les larmes, Miroir de l'humeur de mon ame

S'y échappent pour ne plus jamais y revenir

C'est pourquoi j'aimerai que chaque larme

Soit un souvenir de toi

Obligée de faire semblant, faire croire que tout va bien

Pour éviter les questions dérangeantes

Dont on sait que les réponses nous rappellerons

Ce que nous nous efforçons d'oublier

Cacher ce que l'on ressent peut etre chose facile

Lorsqu'on veut rester tranquille

Le regard vide,les pensées se mélangent

sensation étrange

de ne plus exister, tout oublier

juste quelque secondes

pour revenir à la réalité , malgré soi

L 'HORLOGE

 Horloge !  dieu sinistre, effrayant , impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : <SOUVIENS-TOI
Les vibrantes Douleurs dans ton cour plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible ;

Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison,

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix
D'insecte , Maintenant dit : je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta  vie avec ma trompe immonde !

Remember ! Souviens-toi ! prodigue ! Esto  memor !
(Mon gosier de métal parle toute les langues.)
Les minutes, mortel folatre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !

Souviens toi que le temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi,
Le jour décroît ; la nuit augmente ; souviens-toi !
Le  gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge !) ,
Où tout dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! >
 
 

Tu étais trop bien pour moi

J'aurai du m'y attendre

Ne pas me laisser surprendre

Tu as décidé de prendre un autre chemin

Je ne peux pas l'emprunter

Pour moi l'accès est bloqué

Dans mes reves j'ai trouvé la clef

Pour y pénétrer et etre à tes cotés